Notre travail est terminé ici. Nous profitons de nos derniers jours pour visiter la partie ouest de l’île du sud, puis aller surfer sur la côté ouest de l’île du Nord pour enfin reprendre l’avion…non sans une petite larme.

Good bye New Zealand ! We’ll miss you so much !!

Sue Scheele est notre coordinatrice. Elle a des connaissances très approfondies sur l’harakeke. C’est grâce à elle que nous avons pu avoir l’occasion de rencontrer toutes ses personnes pendant notre trajet. Nous débatons au sujet de l’avenir de l’industrie du flax et elle nous présente la collection de semence et de variétés de Landcare Research, la plus importante du pays.

Pendant 2 semaines, nous essayons de rencontrer respectivement :

Rangi Te Kanawa : elle travaille au museum tepapa de wellington : elle travaille dans la conception de nouvelles lignes de vetements modernes à partir de fibres naturelles comme celle du flax.

Kepa Morgan une nouvelle fois pour discuter plus en profondeur des constructions durables en sol mélangées au flax pour des constructions parasismiques.

Elaine Tauwhare, qui dirige une société de cosmétique à base de plantes « natives » dont la majorité sont la gel du flax.

Yann Mc Ivor de Plant and Food Research.

Malheureusement, tous ces contacts sont indisponibles pour le peu de temps qu’ils nous restent en Nouvelle Zélande. C’est une grande frustration pour nous, mais il aurait fallu rester plus longtemps pour pouvoir finir notre reportage. Nous ne nous avouons tout de même pas vaincu. En effet, nous avons largement assez de publications, rapports et extraits vidéos pour notre étude ! En tout cas, bien plus que nous espérions.

Nous prenons le bus pour akaroa sur la Banks Peninsula près de Christchurch.

Akaroa est une ancienne colonie française prise rapidement par les anglais. Les habitants de la ville essayent d’affirmer leur identité en mettant des drapeaux français partout, en donnant des noms de rues françaises. C’est marrant, mais ça ne prend pas vraiment ! Personne ne parle français et le pain n’est pas bon…examen raté les amis. Je suis un peu dur, nous avons mangé des super croissants…ça faisait tellement longtemps.

C’est parti pour Hinewai Reserve. Le seul moyen d’y aller, c’est à pied. Banks Peninsula est un cratère d’un énorme volcan éteint. Du coup, le relief est incroyablement vallonné. Malgré les nombreuses randos que nous avons fait précédemment, c’est un vrai challenge.

Nous atteignons enfin la hutte où nous devons dormir. Nous sommes invité 2 jours dans une hutte tous conforts au milieu de nulle part avec un paysage incroyable. awesome !

Hugh Wilson nous rejoint. C’est un sacré personnage. Homme âgé, avec une longue barbe blanche, gérant seul son immense réserve de bush natif. Il est ici depuis 22 ans. Et il se promène dans sa réserve à vélo…incroyable bonhomme !

Hinewai Reserve a été mise en place il y a 22 ans par des financeurs privés, gérée par Hugh Wilson, qui était à l’époque un botaniste renommé. Cette zone anciennement zone agricole (patûres bien sûr) devenait ingérable car était infestée par les genêts. Les fermiers se sont retirés les uns après les autres et ont laissé leur terre à Hugh. Depuis le bush natif prend sa place naturellement, à une vitesse incroyable suivie de près par de très nombreuses espèces d’oiseaux. ça piaffe partout.

Nous proposons à Hugh de l’accompagner le lendemain pour vivre son quotidien dans la gestion de la réserve. Nous travaillons avec lui toute la matinée.  Petite interview, puis il nous propose de visiter la zone où les flax poussent (naturellement bien sûr).

3 jours passés dans la réserve et nous nous redirigeons vers Akaroa où oh surprise ! nous attend un repas de thanksgiving. ça n’a rien de néo zélandais mais le copain de la proprio est américain et voulait un thanksgiving…C’est le premier de notre vie…c’que c’est bon !

Nous partons avec André et Cristina, une espagnole rencontrée dans un backpacker pour le Routeburn Track.

Ce sentier de 33Km traverse le Mount Aspiring National Park entre Milford Sound et Glenorchy. On suit la chaine alpine pendant toute la randonnée. Les paysages sont magnifiques et malgré la faible distance avec le milford track (les 2 tracks sont à moins de 60 Km à vol d’oiseau), les paysages sont complétement différents. Pas mal de dénivelés, un petit trajet en hélico pour éviter les avalanches et des chemins parfois très étroits. Y’a pas à dire, la rando en Nouvelle Zélande c’est autre chose !

Quel choc ! A peine revenu du Routeburn, nous voilà balancés dans LA ville la plus touristique de Nouvelle Zélande. Des touristes partout, des bars et nights clubs dans tous les sens. C’est ce qui s’appelle un claque ! C’est la ville de l’extrême avec des milliards d’activités proposées, aussi folles les unes que les autres : canion swing, hélirafting, scenic flight, jet boat…et le célébre bungie jumping (saut à l’élastique) inventé ici même ! Mais tout ça, ça coute, et c’est pas vraiment enrichissant. Nous reviendrons quand nous serons riches ingénieurs…

Nous restons 2 jours à Queenstown où nous retrouvons nos amis de Nelson. Puis direction Wanaka pour 2 autres jours.

Wanaka, c’est le même paysage : superbe lac sur un arrière plan de montagnes hautes de 3000m qui grimpent soudainement. Mais c’est beaucoup plus calme. Ryan, un de nos amis du Green Monkey nous propose de faire du canyoning…et on craque…

Bon plan : nous venons de manger dans (sans doute) le meilleur resto à burger de Nouvelle Zélande (merci andré !). Le Red Star de Wanaka…mmmhhh…le mopo avec ses kumaras fries. A must do in New Zealand…

Il nous reste quelques jours à nelson pour profiter de la plage et de l’ambiance amicale du green monkey.

Nous faisons une journée de bone carving : Stephan nous apprend à fabriquer nous-même un collier en os dans le style maori. Ça nous prend une journée pleine mais qu’est-ce que c’est bon !! Malgré nos piètres talents de dessinateurs, le résultat est plutôt sympa.

Allez, il est temps de partir pour Te Anau pour le Milford Track ! Salut la troupe, vous allez nous manquer !

Petite escale après 7h de bus pour aller à Christchurch et se débarasser des surplus…maintenant on voyage léger. Puis 12h pour arriver à Te Anau…ouf, on y est. On rencontre un danois qui a fait le track 3 semaines avant. Il nous fait pas mal flipper : « le soir, il fait -2°C dans la hutte, tout le monde se réchauffe autour du feu ». « toutes mes affaires étaient mouillées, même mon matériel waterproof ! ». « les sentiers sont innondés parfois, l’eau peut arriver jusqu’au cou ! »…mais où est-ce qu’on est tombé ??

On atteint le début du track par bateau. Et déjà, pendant le trajet, le paysage est à couper le souffle. Et au final, nous sommes plutôt chanceux…3 jours de beau temps, un jour de pluie seulement.

Petit briefing : Le milford track est un des 9 Great Walks de Nouvelle Zélande (au même titre que l’Abel Tasman). Il traverse une partie du Fiordland National Park, plus grand parc de Nouvelle Zélande, un des plus grand au monde. Dans Fiordland, il y a Fiord. Les Fjords, si je ne me trompe pas, sont des formations rocheuses très abruptes, traversées par des vallées creusées pendant des milliers d’années par d’immenses glaciers mais qui se sont ensuite retirés.

Sur le track, il pleut 280 jours par an, soit 7 à 9 mètres ! ce qui est une bonne moyenne. Le track n’est pas connu pour être le plus difficile…mais tout est relatif. A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai mal partout.

Sur le chemin, nous passons tout d’abord à travers le bush, qui est complétement différent de ce que nous avons vu sur l’île du Nord. Ce sont d’immenses forêts de bouleaux (Moutain beech, silver beech). On trouve une grande variété de fougères de toutes tailles et formes. Les zones les plus humides sont colonisées par des drosera (plantes carnivores). On trouve plantes endémiques assez originales telle que broad leaves tree ou le lance wood.

Le lance wood, parlons-en ! La forme juvénile est une simple tige fragile avec des feuilles lancéolées et piquantes. Mais la forme adulte apparait lorsque la plante mesure 3m de haut environ. Elle est arbustive massive avec des feuilles beaucoup plus larges. En fait, c’était le repas favori des moas. Ces oiseaux, disparus il y a environ 300 ans (les maoris étaient friands de leur oeufs…un peu trop d’ailleurs…), pouvaient mesurer jusqu’à 3m de haut, mais ne pouvaient pas digérer les feuilles juvéniles. Ceci explique cela ! Mais n’oublions pas les mousses, très abondante dans le bush de l’île du sud, colonisent toutes les surfaces, du sol à la pointe des arbres. A tel point que certains bouleaux ne les supportent plus et en perdent leur écorce.

Cette flore est accompagnée par une faune particulière. Véritable paradis pour les ornithologues, on peut remarquer le robin, le fantail bird (il porte bien son nom), les wekas, les Tuis… Petite anecdote : le Tui a un chant très particulier facilement reconnaissable. Parfois certains petits oiseaux, dont j’en ai oublié le nom, imitent le tui pour paraitre plus gros aux prédateurs. Prédateurs qui sont souvent exotiques tel les stoats (belettes), rats et qui font pas mal de dégats.

Un autre oiseau remarquable : le Kea. Un perroquet de montagne ? Oui, c’est possible et c’est unique au monde. Ces énormes piafs sont peu farouches, adorent voler la nourriture, jouer avec les chaussures, vêtements. Ils peuvent endommager les voitures. Ils leur arrivent même d’attaquer les moutons pour leur en prélever le foie ! Beurk…

Comme partout, la nuit, on peut observer la mascotte nationale (kiwi !) mais aussi la plaie nationale (l’opposum).

Les rangers surveillent régulièrement les variations de populations des espèces de mammifères allochtones qui perturbent l’équilibre du bush natif. Ils essayent aussi de se débarasser d’une algue nuisible, la didymo. Algue apparue il y a 5 ans en NZ qui envahit les cours d’eaux. Une vraie plaie. Cela me rappelle le projet Africalamote de nos amis Yann, Amaury et Laure en Afrique (3D Tour !), étudiant actuellement la jacinthe d’eau, plante qui eutrophise les cours d’eaux là-bas.

La vallée est surplombée par des énormes montagnes qui montent à plus de 2000m d’altitude d’un coup. C’est très impressionant ! Du haut de ces montagnes s’écoulent de très nombreuses chutes d’eaux qui peuvent varier de débit très rapidement, en quelques heures parfois. Dans chaque vallée coulent des rivières aux eaux limpides, donnant à l’eau des teintes de bleues ou vertes particulièrement belles. Ces paysages nous rapellent les décors du seigneur des anneaux.

Puis nous grimpons vers le haut sommet ou le bush disparait et est remplacé par des terres plus ou moins stériles. On retrouve tout de même des mousses, très différentes et des fleurs de montagne, telle que la mountain lili.


Je lasse mes nouvelles chaussures trouvées dans une free box d’un backpacker, je répare ma montre trouvée par terre avec mon couteau…trouvé par terre lui aussi. J’ajuste mon pantalon troué. Et c’est parti pour la rando.

Une petite mésaventure : Nous décidons d’utiliser la montre trouvée par terre il y a 3 mois pour la rando. C’est la première fois que je la mets, on l’avait déjà réglée à l’heure. Oui, mais avant le changement d’heure !! Et je ne sais pas comment nous avons fait pour vivre 5 jours avec un décalage sans s’en apercevoir. Les panneaux sur le track indiquent le temps restant vers des points stratégiques. A la fin du track, il restait, enfin nous supposions, 1h45 pour atteindre le bateau de 2PM. Nous avions 30 minutes d’avance, donc nous pouvions prendre notre temps…jusqu’à ce que des camarades randonneurs nous signalent la véritable heure soit 1h15 pour un trajet d’1h45. Nous avons donc fini la rando par une marche très, très rapide, pour arriver au bateau 20 minutes en avance !! C’était moins une ! La rando se finit sous une pluie battante, mais nous arrivons rapidement au backpacker avec des images plein la tête…

Nous faisons une pause de 3 jours au Milford Sound. C’est ici que se trouve le Mitre Peak, le plus haut pic de Nouvelle Zélande partant de la surface de l’eau !! Ouaouh ! J’ai hate de voir le plus grand yahourt à moitié entamé de Nouvelle Zélande…vive les superlatifs. En tout cas notre pic, on le voit pas, il pleut des cordes et il y a un vent à décorner les boeufs ! Nous essayons d’imaginer ceux qui endurent le track maintenant…les pauvres…ils avaient qu’à le faire avec nous, et pis c’est tout !

André, notre camarade ensaio-césurien nous retrouve pour notre ultime grosse rando : Le Routeburn Track. Départ demain 17 Novembre. Nous prions pour avoir le même temps qu’au Milford car celui là est supposé beaucoup plus difficile.

Nous effectuons la traversée vers l’île du sud, de Wellinton à Picton. La mer est agitée, surtout que nous passons par la zone où se rencontrent la mer de tasman et l’océan pacifique. Après quelques creux de plusieurs mètres (assez pour rendre malade tout le bateau ! sauf nous parce qu’on est super fort !), nous arrivons dans les malborough sounds, tout simplement magnifique…

Nous passons une journée à Picton pour admirer les sounds.

Enfin, nous rejoignons notre ami André à Nelson, où nous passons une semaine. Nous visitons Abel Tasman National Park, un des 9 great walks de Nouvelle Zélande, ça vaut le détour…Laissons parler les photos, c’est mieux ainsi !

Les malborough sounds

Voici les malborough sounds

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L'entrée des malborough sounds

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Moment perdu au villa backpacker de Picton

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Paulina, André et Greg

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Bobby, le canadien qui ressemble beaucoup à un Irlandais, accompagné de Bilke, notre flutiste allemande et leur band...nice !

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La banda !

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Match de cricket dans un parc...je ne comprend rien aux règles !! Mais alors rien du tout !

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Camping improbable sur une plage de Abel Tasman National Park

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Flax sur un fond de plage paradisiaque à Abel Tasman...

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Petit trip en Kayak au Abel Tasman National Park

En bref, c’est un résumé de notre semaine haute en couleur…et il en manque !!

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Petit cours de caligraphie avec Peng...j'ai écrit cha-rle-si en chinois...

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Peng, notre petite chinoise préférée !!

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Stefani qui nous sert des pizzas...

Nous allons à Wanganui pour tenter la descente de la Whanganui River en kayak…manque de bol, il pleut tellement depuis une semaine que la rivière est en crue et le kayak est impossible. Argh ! Tant pis pour elle ! Elle rate quelques choses !

Palmerston North n’est pas la ville la plus agréable de Nouvelle Zélande. Mais c’est la zone où sont concentrées les meilleurs universités et centres de recherche dédiés à l’agronomie.

Grant Douglas

Grant Douglas

Nous rencontrons Grant Douglas de Ag Research. Il travaillait sur l’accumulation des minéraux du flax. Il nous donne plein de publications et rapports sur l’état des sols en Nouvelle Zélande et la biologie du flax. Nous avons assez de lecture pour combler de très nombreuses nuits.

Nous essayons d’aller visiter les plantations de Foxton qui étaient auparavant les plus importantes du pays. Impossible de rentrer dans les propriétés. Elles appartiennent toutes à une énorme coopérative : Landcorp. Nous apprendrons plus tard que ces plantations ne sont plus récoltées et laissées à l’abandon.

Foxton était jusqu’en 1985 une ville dédiée à l’harakeke. L’activité principale était la séparation des fibres destinés aux cordages de bateaux. Ce fut la première industrie de Nouvelle Zélande, très florissante à l’époque. Elle s’écroula vers le milieu du XXe siècle pour diverses raisons que nous expliquerons plus tard dans une page dédiée à l’histoire du flax. Nous visitons le flax stripping museum. Un ancien ouvrier de l’usine retraité nous raconte toute l’histoire de cette industrie, qu’elles étaient les conditions de travail des ouvriers à l’époque. Puis il nous montre les étapes de séparation des fibres en faisant tourner ses vieilles machines. Passionant mais alors, qu’est-ce que c’est bruyant !

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Récolte du flax

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Mike et son flax stripper...

Vendredi soir, Elisabeth Mc Gruddy de Massey University nous invite à dormir chez elle près de masterton, villa d’architecte en argile au milieu des pâtures, avec vue imprenable sur les montagnes du Tararua National Park. C’est elle qui a écrit le rapport sur lequel nous nous appuyons pour réaliser notre étude. Au début des années 2000, un grand nombre de scientifiques néozélandais s’interessaient chacun à une vertue particulière de cette plante sans prendre conscience du nombre qu’ils représentaient.

Liz a réalisé une étude de filière en rassemblant toutes les informations qu’elle a trouvé sur l’histoire, la biologie, la culture, les valorisations préexistantes et innovantes du flax. Son rapport fait partie du projet Sustainable Farming Funds. Celui-ci peut servir de support au lancement d’une industrie.

Elle est très optimiste quant à l’avenir de cette plante. En effet, le flax peut être intégré sans problème dans le fonctionnement d’une ferme d’élevage. Par exemple, il est possible de faire pâturer des moutons sur une parcelle où sont plantées des flax sans qu’ils soient endommagés. L’harakeke peut servir à la fois d’abri pour le bétail, de stabilisateur de la parcelle. Et bien sûr, être récolté ensuite. Pour nous le prouver, elle nous invite dans la ferme de l’un de ces amis qui possède quelques parcelles où il expérimente ce procédé. Et ça marche ! A quand l’intégration des toutes les espèces natives de la Nouvelle Zélande dans les activités des fermes traditionnelles ? C’est la vision de Liz.

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Brebis dans un champ de flax

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Vue du balcon de Liz

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Liz et John

Nous ramenons la voiture à Bombay, là où nous l’avions loué…En avant pour l’île du Sud !!!!

See you North Island !

La terrible ascencion du Mt Egmont !!

La terrible ascencion du Mt Egmont !!

Nous passons une semaine à New Plymouth, la ville la plus importante de la région de Taranaki. C’est une énorme péninsule sur la côte ouest dominée par un volcan, le Mont Egmont, qui ressemble, à s’y méprendre au Mt Fuji japonais ! Le paysage est vraiment époustouflant. La météo n’est pas au rendez-vous, mais cela ne nous empêche pas de surfer et de tenter l’ascencion du Mont (2600m quand même !) et de fêter mes 24 ans comme il se doit. Ça tombe d’ailleurs très bien car l’ambiance au backpacker est géniale et nous avons retrouvé nos amis allemands, Lukas et Fred que nous avions rencontré à Napier. Vive le Shoestring backpacker !! Vous allez nous manquer 😉

Nous partons lundi pour faire un petit tour à Wanganui avant de reprendre notre boulot à Palmerston North où nous avons pas mal d’interviews à réaliser !

Fitzroy Beach...très bon spot de surf

Fitzroy Beach...très bon spot de surf

anika, lukas et nous !

anika, lukas et nous !

Fred, Jonas et Antonia

Fred, Jonas et Antonia

Nic, "the german surfer"

Nic, "the german surfer"

barbara11-10-09-2pm 024Petit arrêt à Waitomo près de Te Kuiti où nous visitons les Glomworms caves. Un peu de rappel, spéléo, du raft sur bouée et surtout la visite de grottes illuminées par les vers luisants…impressionant !

Waitomo caves

Waitomo Caves

On dirait un ciel étoilé mais ce sont les parois de la grotte !!

Les vers luisants tapissent les parois de la grotte...

Cascade sur la route de Taranaki

Une cascade sur la route de Taranaki

Nous rencontrons Dr Kepa Morgan, Professeur en génie des matériaux et constructions. Il supervise en ce moment un projet sur la construction de murs en terre, renforcés par des fibres de flax dans le but de lui offrir des propriétés parasismiques. La fibre de flax étant l’une des plus résistantes qui soit et l’une des moins cher, c’est la fibre idéale pour la fabrication de matériaux de construction alternatifs. Ce genre là serait plutôt à destination des zones sismiques très pauvres que ce soit en Nouvelle Zélande ou dans les pays du tiers-monde.

Nous assistons à une expostion à la George Fraser Gallery de Auckland. Des étudiants de Mr Morgan ont fabriqué eux mêmes quelques briques en terre et les exposent.

André, un autre césurien de l’ENSAIA expatrié en Nouvelle Zélande nous rejoint à Auckland (blog d’andré : ). Il nous invite à passer une journée chez la famille qui l’héberge. Nous profitons d’un repas bien arrosé et faisons une autre tarte tatin (je pense qu’on va lancer une industrie).

Pour ceux qui n’ont pas suivi l’aventure depuis le début, Greg a toujours sa tendinite au genou. Nous décidons donc d’abandonner le trip à vélo…c’est dommage mais j’entend quand même mes fesses me remercier…

Nous vendons les vélos et nous louons une voiture pour un temps indéterminé. C’est parti pour la suite du trip !!

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